Des bornes vélo à Namur : la mobilité en ville, c'est le vélo

Les velib s’installent dans le centre-ville, avec leurs incontournables bornes. Le régime sans selle n’est pas proposé aux Namurois par l’actuelle majorité. Pour la santé, il faut pédaler. C’est la proposition que fait Patricia Grandchamps, échevine Écolo de la mobilité . Et pour faciliter plus encore la mobilité douce à deux roues, elle a dit oui à un projet de vélo partagés. Namur n’est pas Paris, et ne s’équipera pas d’une flotte de 20 000 vélos. Mais en 2010, le Collège a fait le choix de proposer le lancement d’un marché pour l’installation et la gestion de 300 vélos en libre-service, répartis sur 30 stations au centre-ville (périmètre cyclable prioritaire du plan namurois du vélo). On a revu à la baisse : ce seront finalement 24 stations pour 240 vélos. Ce service sera financé par un réseau raisonnable de planimètres publicitaires sur le domaine public du territoire de la Ville : 60 planimètres double-face. C’est la société Decaux qui gérera l’ensemble : pour répondre à ce nouveau défi, 26 personnes seront dédiées à la bonne exécution du marché et 7 nouveaux emplois directs seront créésLe projet est en route. En attestent les bornes qui sortent de terre un peu partout dans le centre-ville, promesse de ce nouveau service offert aux Namurois et aux Jambois, sur le principe du car-sharing, et dans une zone à couvrir qui sera la corbeille, Jambes, Bomel, Salzinnes et Saint-Servais. Prix de l’abonnement ? Trente euros par an avec l’idée que les déplacements de moins de trente minutes seront gratuits. (source : l'Anenir)