mardi 30 octobre 2012

Vélo d'Or 2012 à Bradley Wiggins

Selon le magazine spécialisé français, Vélo Mag, Bradley Wiggins s'est vu décerner le "Vélo d'Or" 2012 qui récompense le meilleur coureur de la saison .

Le vainqueur du Tour de France 2012 a devancé Tom Boonen, 2ème, Joaquim Rodriguez, 3ème et Philippe Gilbert est 4ème de ce référendum basé sur le vote de 13 journalistes d'autant de pays. Le Slovaque Peter Sagan complète le top 5.

Le Britannique Bradley Wiggins a remporté Paris-Nice, le Tour de Romandie, le Critérium du Dauphiné. Il est le premier britannique à remporter le Tour de France. Il a aussi été champion olympique du contre-la-montre à Londres cet été.

Thomas Voeckler a été désigné "Vélo d'Or français" pour la seconde année consécutive.Voeckler a reporté deux étapes et maillot à pois de la dernière Grande Boucle.

jeudi 25 octobre 2012

Le vélo, c'est pas toujours sérieux.... tant mieux


C'est parti pour 24 heures de vélo et de fête à Louvain-la-Neuve

Les 84 vélos qui participent à l'édition 2012 des 24 heures vélo de Louvain-la-Neuve ont pris le départ ce mercredi à 13h00, sur la Grand-Place de la cité universitaire. L'événement est aussi une des plus grandes manifestations du folklore estudiantin en Belgique, et plus de 40.000 étudiants sont attendus pour faire la fête durant toute la nuit de mercredi à jeudi.

Sur les 84 vélos en course, 55 sont des vélos folkloriques, confectionnés par des cercles étudiants, des associations ou des kots. Au départ du circuit "folklo" de 3,7 km (contre 4,2 km pour les vélos de course), on pouvait ainsi croiser un château fort roulant, un tram, une calèche, un bombardier, un drakkar, un bateau de pêche, etc. Les vélos folkloriques viennent aussi d'autres établissements d'enseignement supérieur de Wallonie et de Bruxelles. Un vélo de Pierrard-Virton vantait par exemple l'Orval si cher aux Gaumais... un vélorval ?

Les 24 heures vélo sont une super-fête étudiante attirant près de 50.000 fêtards. D'importantes mesures de prévention ont donc été prises: interdiction sur le site de tout contenant en verre et en aluminium avec vérification systématique des sacs à l'arrivée des trains spéciaux, mineurs d'âge interdits de circulation en ville à partir de 23h00, déploiement de plus de 300 policiers et 80 secouristes volontaire de la Croix-Rouge et poste médico-chirurgical installé sur place.

mercredi 24 octobre 2012

Un avis intéressant sur l'affaire Armstrong

Par Jean-Pascal Gayant. Professeur de Sciences économiques, université du Maine (Le Mans).

 Le plus choquant, dans l'attitude passée de Lance Armstrong, n'est pas son recours systématique au dopage ni même la mise en place par l'intéressé du « programme de dopage le plus perfectionné, le plus professionnel et le plus efficace jamais vu dans le sport » (selon les termes du communiqué de l'Agence américaine antidopage), mais bien son comportement de « parrain » du cyclisme professionnel.
L'exemple le plus emblématique de cette mise en coupe réglée du peloton fut l'intimidation dont eut à souffrir le cycliste Christophe Bassons lors du tour de France 1999.
Lors d'une étape, refusant le dopage et la « loi du milieu », il ne se range pas aux consignes du peloton et décide de jouer sa chance. Lance Armstrong se charge alors personnellement d'aller insulter et menacer l'impudent, pendant la course, devant les caméras de télévision du monde entier. En 2004, dans des circonstances similaires, il intime au coureur italien Filippo Simeoni, qui avait reconnu quelques années plus tôt avoir pris de l'EPO sur recommandation du sulfureux docteur Ferrari, l'ordre de rentrer dans le rang et de se taire...
La tâche des médias ne fut pas aisée pendant cette période. Entre les silences gênés et les sous-entendus périlleux, il ne fallait pas maltraiter la plus populaire des épreuves cyclistes. De plus, tel diffuseur du Tour de France ne pouvait pas « assassiner » l'épreuve qui garantissait ses audiences de l'été ou tel grand quotidien sportif ne pouvait pas décrier l'événement organisé par son propriétaire...
Quant aux plus hauts responsables politiques, force est de constater qu'ils n'ont pas toujours donné l'exemple : de François Mitterrand, interrogé sur les soupçons pesant sur son ex-ministre Bernard Tapie dans l'affaire O.M.-Valenciennes, qui balaye d'un revers de main les accusations de corruption et oppose la réussite de ce dernier aux allégations du footballeur Jacques Glassmann, à Nicolas Sarkozy qui clame son admiration pour Lance Armstrong, sans rien ignorer de la personnalité de l'intéressé, la bienveillance est complice.
Le parallèle entre ces affaires touchant aussi bien le football que le cyclisme est troublant : le sportif « obscur » et honnête, plutôt que d'être soutenu par le représentant du citoyen, est moqué et implicitement accusé de jalousie mesquine. Le message est dévastateur : il discrédite, auprès de la jeunesse, le discours sur l'intégrité et l'honnêteté que s'évertuent à dispenser les enseignants et les éducateurs (en particulier sportifs).
À certains égards, le sport professionnel est une industrie comme une autre. Il serait naïf de croire qu'il est à l'abri des dérives que l'on rencontre dans le monde des affaires. Mais il véhicule un contenu symbolique et émotionnel particulier. La classe politique et les médias doivent donc être irréprochables lorsqu'il s'agit de dénoncer les tricheries, la corruption et les comportements mafieux. Un mea culpa de certains intéressés ne manquerait pas d'élégance.
Jean-Pascal Gayant  (Article extrait de Ouest-France du 24  octobre 2012)

vendredi 19 octobre 2012

Rabobank met la clé sous le paillasson, et le château de cartes vascille

Rabobank arrêtera son partenariat le  31 décembre prochain, tant au niveau de l'équipe professionnelle masculine que féminine.  La banque hollandaise devrait rester partenaire dans le sport amateur et pour la formation des jeunes en cyclocross.

Rabobank explique cette décision à la lumière du rapport de plus de 1.000 pages rendu public par l'USADA, l'agence antidopage américaine dans l'enquête sur le dopage liée à Lance Armstrong.

Bert Brugging, membre du conseil d'administration est très clair et a des mots très durs :  "Nous ne sommes plus convaincus que le monde du cyclisme professionnel international est en état de produire un sport propre et honnête. Nous pensons que cela ne va pas s'arranger dans un proche avenir."

Rabobank était présent dans le cyclisme professionnel depuis 17 ans et est mise en cause par le rapport de l'USADA suite aux déclarations de l'Américain Levi Leipheimer, en aveux. Mais il faut aussi ajouter la suspension par Rabobank, ce 18 octobre,  de Carlos Barredo, suite à une suspicion de dopage....

Le problème des contrats de l'équipe Rabobank avec les professionnels va se poser, notamment au sujet du nouvel engagé dans l'équipe : l'espagnol Luis Sanchez, vainqueur de la dernière Classica San Sebastian, qui venait de renouveler son contrat en août.

Et cerise sur le gâteau : Steven Hodge,  professionnel en 1987 évoluant dans le peloton européen jusqu'en 1996, notamment au sein de l'équipe française Festina,(scandale ayant éclaboussé le Tour de France  en 1998) et devenu vice-président de la fédération australienne en 2007 vient de démissionner... : "Durant une période de ma carrière, j'ai eu recours aux produits dopants. Une décision dont je ne suis pas fier. Je suis désolé de l'avoir fait. C'était une erreur. Je regrette d'avoir trompé la fédération, ma famille, les amis, les collègues et les supporters", a écrit Stephen Hodge dans sa lettre de démission.

En début de semaine, c'était Matt White, ancien coureur professionnel et témoin clé dans le rapport de l'USADA, l'agence antidopage américaine, sur l'enquête liée à Lance Armstrong, qui avait remis sa démission de la fédération australienne où il occupait un poste de coordinateur. Démissionnant aussi de son poste de directeur sportif de Orica-GreenEdge, il avait aussi avoué avoir eu recours au dopage lorsqu'il courait pour l'US Postal.

Et pendant ce temps, d'autres fédérations n'en tirent pas les conclusions.


lundi 15 octobre 2012

RLVB : Communiqué de presse

Réaction sur l’article :  ‘De miserie begint al’

      Suite aux différents articles parus dans divers journaux concernant le calcul de l’écart entre Niels Albert et Kevin Pauwels dans l’épreuve cyclo-cross à Renaix, la réaction du président du jury, Guy Dobbelaere, et de la RLVB est la suivante: « L’écart entre Niels Albert et Kevin Pauwels était de 4"15/100, calculé sur la roue avant d’Albert et la roue avant de Pauwels. Les centièmes d’une seconde sont toujours arrondies vers le bas jusqu’à la seconde pour la rédaction d’un classement.

       Par conséquent, Pauwels a reçu un retard de 4". Le résultat a été fait correctement et conformément aux règlements UCI en vigueur. »

      Pour plus de renseignements, veuillez vous adresser à: Guy Dobbelaere Président du jury

jeudi 11 octobre 2012

Armstrong : suite et sans doute pas fin...


COMMUNIQUE DE PRESSE R.L.V.B., n° 12/150
Bruxelles, le 11 octobre ‘12
DOSSIER USADA – M. JOHAN BRUYNEEL

Par les informations parues dans les médias, la RLVB a pris connaissance du rapport de l’USADA, dans lequel est mentionné le nom de Monsieur Johan Bruyneel, licencié de la RLVB.
La RLVB a transmis les informations, comme prévu statutairement, au procureur fédéral, Me Jaak Fransen, pour suite utile.
Comme il est d’usage dans les dossiers de dopage, le procureur fédéral prendra également contact avec l’UCI.

Pour plus de renseignements, veuillez vous adresser à:
Me Jaak Fransen
Procureur fédéral RLVB
0495/20.23.04


Et l'UCI d'indiquer :



Titre:
Déclaration de l'UCI sur la décision motivée de l'USADA
Date:
10.10.2012
Description: L’UCI a été informée par l’USADA que sa décision motivée et des pièces y afférent dans l’affaire Lance Armstrong sont disponibles pour consultation sur son site web (10 octobre 2012).


L'UCI examinera toutes les informations reçues afin de considérer les questions d'appel, de reconnaissance, de compétence et de prescription, dans le délai d'appel de 21 jours, requis par la World Anti-Doping Code.
L'UCI s'efforcera de fournir une réponse dans les meilleurs délais et de ne pas retarder cette affaire plus que nécessaire.
Service Communication UCI

L'agence Belga précise : 
Directeur sportif de Lance Armstrong lors de ses 7 victoires au Tour de France, Johan Bruyneel est cité à maintes reprises dans le dossier publié mercredi par l'USADA, l'agence américaine antidopage, sur l'enquête pour dopage liée à l'Américain.
"Nous avons pris connaissance du dossier via les médias. Nous allons l'étudier soigneusement en attendant le rapport officiel que nous allons recevoir de l'UCI, l'Union cycliste internationale. S'il apparaît que Johan Bruyneel et/ou un autre licencié à la fédération belge est coupable de faits répréhensibles, ils devront en répondre devant la RLVB", a expliqué Jaak Fransen jeudi.
En cas de culpabilité, Johan Bruyneel risque une lourde sanction pouvant aller jusqu'à la suspension à vie. "Il est possible qu'on lui retire le droit de poursuivre dans le milieu cycliste. Une telle décision de la RLVB peut alors être étendue au niveau mondial par l'UCI."
La RVLB avait déjà auditionné Johan Bruyneel dans le cadre de ce dossier, en 2010. "Il avait alors trouvé un peu ridicule ces accusations. C'était à l'époque sa parole contre d'autres. Mais il semble qu'il y a ait tout de même un peu plus d'éléments à présent dans le dossier de l'USADA".

mercredi 10 octobre 2012

Affaire Armstrong : le dopage toujours...


L'agence antidopage américaine USADA a suspendu mercredi six anciens équipiers de Lance Armstrong: Levi Leipheimer (Omega Pharma-Quick.Step), Christian Vande Velde (Garmin), David Zabriskie (Garmin), Tom Danielson (Garmin), Michael Barry (Sky) et George Hincapie (BMC).

Les coureurs sont témoins dans l'enquête contre Lance Armstrong. S'ils écopent d'une suspension de six mois avec effets rétroactifs, les coureurs pourront reprendre la compétition à partir de Paris-Nice. Hincapie et Barry ont mis un terme à leur carrière à la fin de cette saison. Les anciens coureurs Frankie Andreu, Tyler Hamilton, Floyd Landis, Stephen Swart et Jonathan Vaughters ont également témoigné contre Armstrong.
"Les coureurs qui ont pris part au programme de dopage chez US Postal ont fait le choix courageux de collaborer pour mettre un terme à cette fraude sportive", a déclaré l'USADA. "Selon le règlement, ils seront suspendus et leurs actes passés sont désormais publics. Il aurait été beaucoup plus facile pour eux de fuir leurs responsabilités. Cependant, ils aiment le sport et veulent aider les jeunes athlètes qui espèrent atteindre leurs rêves sans jamais avoir recours à des pratiques ou des produits dopants."
"Nous avons discuté avec ces coureurs et nous sommes convaincus qu'ils ont la chance de laisser une trace encore plus grande pour le bien de leur sport que tout ce qu'ils ont fait sur un vélo. Lance Armstrong a reçu la même possibilité de se présenter et faire partie de la solution. Il l'a refusée."
Belga

jeudi 4 octobre 2012

Oscar Freire arrête....


Oscar Freire, triple champion du monde  (1999, 2001, 2004) durant sa carrière, a rangé son vélo, a-t-on appris auprès jeudi de son équipe Katusha.  Il sera ainsi absent dimanche à Paris-Tours.  © belga.
Oscar Freire n'a plus couru depuis le  23 septembre, lors du Championnat du monde de Valkenburg (Pays-Bas), où il a terminé 10°.  Sa dernière grande victoire dans une classique date de Paris-Tours, gagnée en 2010.
 Avec un poumon perforé et plusieurs côtés cassées, l'espagnol, âgé de 36 ans, a prévu de mettre un terme à sa saison  suite à une grave chute lors de la 6e étape du Tour de France, sur la route de Metz.  Professionnel depuis 1998, le coureur originaire de Torrelavega en Cantabrie (nord-ouest de l'Espagne), établi en Suisse, près de la frontière italienne, durant sa carrière, s'est bâti l'un des palmarès les plus riches du peloton actuel.

Après son titre mondial à Vérone en 1999, il s'était imposé à deux autres reprises aux Championnats du Monde, à Lisbonne (2001), puis de nouveau à Vérone trois ans plus tard.
© photos news.

Son bilan n'est pas mince :  trois victoires dans Milan-Sanremo (2004, 2007, 2010)...et aussi  Gand-Wevelgem (2008) et Paris-Tours.  Freire a remporté par ailleurs  quatre étapes du Tour de France dont l'une habillé du maillot de champion du monde (à Sarrebruck en 2002) et sept de la Vuelta. Il a aussi ramené le maillot vert du classement par points du Tour en 2008.

En quinze ans de carrière, ce coureur de petite taille (63 kg pour 1,71 m) a porté les maillots de quatre équipes différentes: Vitalicio (1998 et 1999), Mapei (2000 à 2002), Rabobank (2003 à 2011) et Katusha (2012).  Mais la taille ne fait pas le talent.

mercredi 3 octobre 2012

Communiqué de presse de l'UCI


Adoptée par le Congrès de l'UCI, lors de sa réunion du 21 Septembre 2012 à Maastricht, Pays-Bas.

Considérant que : Le cas de l'ancien coureur Lance Armstrong, quelle que puisse être son issue, invite à réfléchir sur l'efficacité de la lutte contre le dopage, ce qui est confirmé par la mise en place par l'AMA d'un groupe de travail à cet effet;


L'UCI a toujours, comme on l'a déjà confirmé en 2002 dans l'affaire Festina de la Cour d'appel de Douai (France), utilisé tous les moyens disponibles et fait tous les efforts raisonnables pour lutter contre le dopage dans le sport;


L'UCI a investi dans la recherche d'une méthode de détection de l'EPO depuis les années nonante, a été la première fédération sportive à introduire un no-start,  a statué sur la base du taux d'hématocrite (1997), d'introduire le test 
urinaire de l'EPO  (2001) et d'introduire le test de la transfusion de sang homologue (2004);

L'UCI est la première fédération sportive à introduire le passeport sanguin athlète (2008), l'outil le plus efficace pour prévenir et détecter le dopage sanguin.


Ce programme d'essais de l'UCI qui a été menée de manière indépendante, objective et sans considération de toutes les personnes a trouvé de nombreux coureurs positifs, y compris à haut profil.


Le vaste programme antidopage de l'UCI exprime à la fois la conscience de l'UCI le problème du dopage
 et de sa ferme détermination à en finir avec lui.

Pourtant, divers scandales de dopage ont montré que les athlètes avec l'aide d'experts médicaux et d'autres ont réussi à échapper à la détection par le programme antidopage le plus efficace jamais mis en œuvre.

Malgré tous les efforts, il n'a pas été possible d'éviter les pratiques de dopage pour que la science et l'AMA ne pouvait pas fournir des méthodes de détection et qui ne peut être détecté par les méthodes policières qui sont en dehors de la portée d'une fédération internationale.


Il y a prise de conscience de ce qui s'est passé ou même des sanctions pour les violations qui ont été détectés depuis de nombreuses années par la suite ne permettant pas de défaire et de nettoyer ce qui doit être considérée comme une période sombre de l'histoire cycliste.


Il est inutile de continuer à réexaminer le passé de dopage alors indétectable et stigmatiser le sport des jeunes générations, maintenant que la situation s'est considérablement améliorée grâce à la poursuite des efforts de l'UCI.