Le Luxembourgeois se reprochant a posteriori de ne pas avoir travaillé avec le docteur Ferrari, a-t-il déclaré vendredi dans un journal luxembourgeois.
«J’ai eu l’occasion de travailler avec lui (Ferrari). Malheureusement, je dis bien malheureusement, je ne l’ai pas fait pour diverses raisons (notamment) la peur de se faire contrôler positif», explique dans Le Quotidien celui qui fut équipier d’Armstrong de 1999 à 2006.
Le Luxembourgeois prend aussi la défense de Lance Armstrong en qualifiant de «ridicule» l’enquête de l’Usada fatale à l’Américain, rayé du palmarès du Tour de France.
«Armstrong a été un grand champion et le restera. Il faut un vainqueur à chaque compétition. Ces années-là (1999-2005), cela a été Armstrong», affirme Joachim.
« Il y aura toujours du dopage »
L’ancien coureur de l’US Postal et de Discovery Channel met en doute le «sérieux de l’enquête» de l’Usada.
«J’ai lu ce rapport. Les accusations (contre Armstrong) sont basées sur des témoignages de coureurs américains. Moi qui ai couru neuf ans sous les ordres de Johan Bruyneel, je n’ai même pas été entendu par les enquêteurs», assure-t-il.
«Ce sont des témoignages lâches (...) de coureurs (Hamilton, Leipheimer, Zabriskie, Hincapie) qui ont gagné beaucoup d’argent grâce à Armstrong», poursuit Benoît Joachim, pour qui «il y a toujours eu du dopage dans le cyclisme et il y en aura toujours».
Le Luxembourgeois assure encore qu’il n’y avait «pas un dopage organisé» chez US Postal puis Discovery Channel: «Chaque athlète fait son choix. Quand je rencontre Ferrari et qu’il me propose de travailler avec lui, je dis soit oui, soit non. C’est mon propre choix. Personne ne me force la main».