«Je suis assez déçu de la couverture médiatique des jeux paralympiques. Je pense pourtant qu’on est aussi méritants que les valides. Moi, je m’entraîne 4 heures par jour, été comme hiver, qu’il vente ou qu’il pleuve. Je fais aussi énormément de sacrifices pour le sport, je ne pars pas en vacances, je surveille mon budget…»
Christophe, biker de 47 ans, ne comprend pas pourquoi les jeux paralympiques sont si peu médiatisés. Il voit de nombreuses raisons de leur donner plus de publicité…
«Ca permet de transmettre un message positif aux personnes moins valides, leur dire «regardez ce qu’on peut faire!». Et puis c’est quand même une belle image, quelqu’un de moins valide qui fait du sport. On ne doit pas nous cacher. On représente notre pays!»
Même si la situation s’améliore, Christophe se souvient qu’à un moment, les médias ignoraient complètement les athlètes moins valides.
«Quand j’ai participé aux 20 km de Bruxelles, les télévisions étaient là, mais aucune n’a montré d’images de personnes moins valides. Je ne sais pas… Peut-être ont-ils peur de perdre de l’audience? Moi, je pense que ça intéresserait beaucoup de personnes, et il y a des disciplines agréables à regarder, je pense au rugby ou au basket en fauteuil roulant, mais aussi au cyclisme. On diffuse des heures du Tour de France, alors pourquoi pas?».
L’ennui, quand on est un sportif peu médiatisé, c’est aussi de réussir à attirer les sponsors.
«Ca ne les intéresse pas de nous soutenir, puisqu’ils n’en retirent aucun intérêt. Pourtant, on aurait bien besoin d’un peu de sous! On doit financer nous-mêmes notre équipement. Et c’est cher, très cher. Mon vélo, par exemple, vaut 7 000 euros. »
Malgré d’excellentes performances, Christophe est encore peu connu. «Lorsque j’ai décroché une médaille au championnat d’Europe, personne ne m’a appelé pour me féliciter! Alors que dans d’autres pays, les athlètes paralympiques sont accueillis comme des héros, ici en Belgique… il n’y a pas grand-chose. »
Christophe, biker de 47 ans, ne comprend pas pourquoi les jeux paralympiques sont si peu médiatisés. Il voit de nombreuses raisons de leur donner plus de publicité…
«Ca permet de transmettre un message positif aux personnes moins valides, leur dire «regardez ce qu’on peut faire!». Et puis c’est quand même une belle image, quelqu’un de moins valide qui fait du sport. On ne doit pas nous cacher. On représente notre pays!»
Même si la situation s’améliore, Christophe se souvient qu’à un moment, les médias ignoraient complètement les athlètes moins valides.
«Quand j’ai participé aux 20 km de Bruxelles, les télévisions étaient là, mais aucune n’a montré d’images de personnes moins valides. Je ne sais pas… Peut-être ont-ils peur de perdre de l’audience? Moi, je pense que ça intéresserait beaucoup de personnes, et il y a des disciplines agréables à regarder, je pense au rugby ou au basket en fauteuil roulant, mais aussi au cyclisme. On diffuse des heures du Tour de France, alors pourquoi pas?».
L’ennui, quand on est un sportif peu médiatisé, c’est aussi de réussir à attirer les sponsors.
«Ca ne les intéresse pas de nous soutenir, puisqu’ils n’en retirent aucun intérêt. Pourtant, on aurait bien besoin d’un peu de sous! On doit financer nous-mêmes notre équipement. Et c’est cher, très cher. Mon vélo, par exemple, vaut 7 000 euros. »
Malgré d’excellentes performances, Christophe est encore peu connu. «Lorsque j’ai décroché une médaille au championnat d’Europe, personne ne m’a appelé pour me féliciter! Alors que dans d’autres pays, les athlètes paralympiques sont accueillis comme des héros, ici en Belgique… il n’y a pas grand-chose. »
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