Christian Prudhomme, ici avec le maire de Düsseldorf Thomas Geisel, à droite. (Reuters) |
Alors que l'on n'a pas encore entamé (heureusement) celui de 2016, dont on sait qu'il partira du Mont-Saint-Michel en juillet prochain, celui de 2017 partira de l'étranger pour la 22e fois de son histoire (et pour mémoire, avant la réunification de l'Allemagne, il avait commencé à Berlin-Ouest en 1987.
Tracé de la première étape |
La 104e édition du Tour commencera par un «chrono» suffisamment long (13 km) pour être qualifié d’étape à part entière. Le lendemain, la deuxième étape fera une boucle d’une cinquantaine de kilomètres dans la vallée de Néandertal avant de rejoindre un site dont le nom sera connu lors de la présentation générale de l’épreuve, le 18 octobre prochain.
Düsseldorf avait présenté sa candidature voici une dizaine d’années mais s’était ensuite désengagée. En parallèle avec le recul allemand par rapport au cyclisme et au Tour, suite aux affaires de dopage ayant concerné notamment Jan Ullrich, seul vainqueur allemand de l’épreuve (1997).
«Il y a eu une période d’amour fou puis une période de désamour fou», a estimé Christian Prudhomme.
«Nous sommes maintenant dans une relation plus adulte»... «Les temps changent, le cyclisme n’est plus le vilain petit canard», «Sur les cinq dernières années, l’Allemagne est le pays qui a gagné le plus d’étapes, vingt-quatre.»
La candidature de Düsseldorf, a bénéficié de l'avancée d’une année, Londres ayant retiré la sienne pour 2017. La richesse de l'Allemagne y serait pour quelque chose : le budget global de l’opération s’élèverait à un montant de l’ordre de 10 à 12 millions d’euros.
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