Si l'on en croit un article publié dans "Sudpresse" du vendredi 14 juillet 2017, (mais ceci n'était déjà plus un secret pour toute personne s'intéressant au cyclotourisme), les dites épreuves de loisir posent d'énormes problèmes dans certaines régions, et les communes - donc la police communale - ont des difficultés à faire respecter les règles minimales de sécurité et du code de la route. Quelques cow-boys à vélo auront-ils le dernier mot ? Y aurait-il une impunité ? Quels moyens adopter pour éviter cela ?
Christian Gilbert, interviewé dans le dit journal, s'exprime : "Nous avons obtenu de la Province de Liège la réalisation d'une étude permettant de chiffrer de manière concrète, mais aussi précise que possible, l'impact économique de toutes ces épreuves de masse sur le tourisme dans nos régions, sur le secteur horeca sur le taux de remplissage des gîtes et chambres d'hôtes..." Mais alors faut-il tout sacrifier aux retombées économiques ? La vie d'une personne renversée sur un trottoir par un cycliste imprudent serait-elle soumises aux aléas des dites retombées (économiques) ? La vie, les souffrances, les séquelles, les émotions et les peurs ne seraient donc qu'une affaire d'argent ? Légiférer, réglementer, trouver des solutions pour appréhender les fauteurs, est-ce si difficile ?
Force est donc de constater que les fautifs ne sont pas identifiés, exclus ou interdits d'inscription, de participation. Alors, comment les identifier ? les sanctionner ? comment d'abord savoir s'ils sont inscrits la dite randonnée, et donc correctement assurés ?
Les cyclosportives peuvent regrouper plusieurs milliers de participants, principalement en Province de Liège... ces problèmes ne sont l'affaire que d'une infime minorité, et la balle est dans la main de tous ceux qui participent à la réglementation de ces manifestations...
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