mercredi 31 janvier 2018

Affaire Froome : en attente d'une solution.... tous les doutes sont permis !

Chris Froome a démenti, ce mardi via Twitter, l'information parue dans le journal italien Corriere della Serra, selon laquelle il plaiderait la négligence pour justifier son contrôle anormal au salbutamol lors de la dernière Vuelta.  Il penserait négocier une suspension de six mois afin de prendre le départ du Giro et du Tour de France.
"J'ai vu les nouvelles dans le Corriere della Serra ce matn. C'est complètement faux", a écrit Froome sur son compte Twitter.
Le 07 septembre 2017, lors de la 8° étape du Tour d'Espagne, alors qu'il terminait en 14° position de cette difficile étape (qu'il ne voulait que contrôler), son numéro est tiré au sort.   On retrouve une dose de salbutamol tellement excessive que toutes les présomptions sont faites.... mais pourquoi un tel taux de cette substance pour terminer si loin dans le classement de l'étape?  Parce que cette étape ne le concernait guère : il fallait frapper un grand coup lors la mythique 9° étape (de montagne du lendemain), qu'il a d'ailleurs brillamment remportée, et pour laquelle (puisqu'en tant que vainqueur il savait être contrôlé par la Commission anti-dopage), comme par miracle, le produit n'existait plus..... Que recherchait donc Froome (ou son manager, ou ...) ?  Gagner sans se faire prendre....le salbutamol avait bien fait son effet, mais le contrôle non prévu a fait dérailler la superbe machine. Sky et son coureur ont  toujours nié tout dopage.  Mais il n'est guère facile de justifier une valeur aussi élevée de salbutamol....  Et s'il avait terminé 17° ou 19° de la 8° étape, personne n'y aurait vu que du feu.... Clean, je vous dis !
Avec une suspension de six mois - qui aurait un effet rétroactif -, Froome devrait renoncer à sa victoire dans la Vuelta et à sa médaille de bronze du contre-la-montre au Championnats du Monde de Bergen. 

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