Lorsque le Président de l’UCI Brian Cookson a été élu en septembre 2013, il n’existait aucune règle visant la fraude technologique, pas de véritables sanctions, pas de ressources substantielles consacrées à ce domaine, et pas de méthode de contrôle et d’inspection.
Cela a été mis en place au cours des quatre dernières années, en particulier :
• Des règles et sanctions ont été introduites (dans les articles 1.3.003 et 1.3.010 du Règlement UCI),
• Des ressources humaines importantes ont été engagées, et des contrôles et vérifications systématiques ont été introduits (plus de 40’000 au cours des deux dernières années). Cela comprend, par exemple, plus de 4’000 contrôles effectués lors du Tour de France 2017 et 1’000 contrôles aux Championnats du Monde Gran Fondo UCI à la fin du mois d’août.
• Des règles et sanctions ont été introduites (dans les articles 1.3.003 et 1.3.010 du Règlement UCI),
• Des ressources humaines importantes ont été engagées, et des contrôles et vérifications systématiques ont été introduits (plus de 40’000 au cours des deux dernières années). Cela comprend, par exemple, plus de 4’000 contrôles effectués lors du Tour de France 2017 et 1’000 contrôles aux Championnats du Monde Gran Fondo UCI à la fin du mois d’août.
L’UCI a toujours mené ce travail en toute transparence aux côtés de ses partenaires. Vingt médias de premier plan ont ainsi été invités en mai 2016 à assister au siège de l’UCI à une présentation approfondie et à une discussion autour de son travail dans le domaine.
La principale méthode de contrôle actuellement utilisée par l’UCI, le scannage par résistance magnétique, a prouvé sa grande efficacité, aussi bien lors des tests préliminaires qu’à l’usage. Elle a également été vérifiée de manière indépendante par Microbac, un laboratoire de test américain qui a considéré que « le scanner de l’UCI a détecté le moteur caché dans 100 % des contrôles effectués par le personnel qualifié ». Le rapport complet est disponible sur notre site Internet.
La méthode repose sur trois éléments principaux, qui sont tous primordiaux – comme l’est leur correcte utilisation :
• une tablette,
• un adaptateur pour générer un champ magnétique fixe,
• un logiciel étalonné.
• une tablette,
• un adaptateur pour générer un champ magnétique fixe,
• un logiciel étalonné.
Comme n’importe quel appareil de test, nos scanners doivent être utilisés correctement afin d’être efficaces. Nos opérateurs reçoivent une formation complète sur la façon d’utiliser l’équipement et d’en interpréter les résultats. Il est évident que les personnes utilisant notre appareil dans le reportage diffusé dimanche dans l’émission Stade 2 n’ont pas reçu de formation. Nous les avons immédiatement invitées, après la diffusion du reportage, à nous rencontrer afin de leur montrer comment utiliser nos scanners de façon efficace.
Notre formation insiste toujours sur le fait que le scanner n’est destiné qu’aux contrôles initiaux et que les vélos doivent être démontés si le moindre doute existe quant à la présence d’un moteur ou de tout autre appareil caché.
L’UCI a évidemment étudié beaucoup d’autres moyens de détection et continue d’ailleurs à utiliser des méthodes alternatives, en complément des scanners par résistance magnétique, afin de diversifier le protocole de test. Aucun des autres moyens de détection n’est cependant approprié pour s’imposer comme la méthode principale ou unique.
Utilisée à un certain nombre d’occasions, l’imagerie thermique peut être utile, mais son efficacité est limitée puisqu’elle ne permet de détecter que des moteurs en marche, ou venant d’être utilisés, lorsqu’ils sont encore chauds. Il arrive également que nous utilisions les rayons X, mais cette méthode est relativement lente, nécessite un large espace afin d’assurer la sécurité du public et est sujette à des législations variant nettement d’un pays à l’autre.
Nous continuons à travailler aux côtés de nos partenaires afin de suivre au plus près les avancées dans ce domaine et nous sommes reconnaissants envers les nombreuses personnes et organisations qui nous ont aidés à développer une batterie de contrôles très efficaces, ainsi que les règles et sanctions afférentes pour les infractions potentielles. Nous restons déterminés à poursuivre ce travail et accueillons volontiers toutes les contributions et suggestions quant aux moyens d’aller encore plus loin. Tous les acteurs du cyclisme ont pour intérêt commun de montrer que la tricherie n’a pas sa place dans notre sport.
Nous invitons toute personne pensant détenir des informations qui devraient être portées à notre connaissance à nous contacter à materiel@uci.ch.
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