jeudi 19 décembre 2013

Rogers contrôlé positif et suspendu. Jonathan Breyne également positif, ainsi que Jonathan Tiernan-Locke...


Coureur de l'équipe danoixe Saxo-Tinkoff, Michael Rogers, a été suspendu à titre provisoire par l’Union cycliste internationale (UCI) pour avoir été contrôlé positif au clenbuterol au Japon.

 L'australien Rogers (33 ans) qui s’était imposé, en novembre dernier, lors de la Japan Cup, a été contrôlé positif à l'issue de cette épreuve. Triple champion du monde du contre-la-montre en 2003, 2004 et 2005, il peut encore demander l'analyse de l'échantillon B... En rejoignant la T-Mobile, on lui avait demandé d'arrêter de fréquenter le docteur italien Michele Ferrari, docteur qu'il fréquentait lorsqu'il était dans l'équipe Quick-Step.... Entre 2011 et 2013, il a évolué au sein de l'équipe Sky et participé au Tour de France victorieux de Bradley Wiggins, avant d'être remercié par l'équipe britannique et de rejoindre cette année l'équipe Saxo-Tinkoff, dirigée par Bjarne Riis.

En permettant d'éliminer la graisse et prendre du muscle, tout en dilatant les bronches, le clenbuterol est l'anabolisant qu'avait pris Alberto Contador, convaincu de dopage et suspendu deux ans (entre 2011 et 2012) à cause d’une dose de ce produit dopant (50 picogrammes/ml) retrouvé dans ses urines. Pour sa défense, l’Espagnol avait invoqué une «contamination alimentaire», expliquant qu’il aurait mangé de la viande contaminée par ce médicament vétérinaire.

Jonathan Breyne (Crelan-Euphony) a été également suspendu provisoirement pour un autre contrôle positif au clenbutérol, contrôlé quatre jours avant de s'imposer, début novembre, au Tour du Lac Taihu, en Chine.

Une procédure est également lancée à l'encontre de Jonathan Tiernan-Locke dont les paramètres du passeport biologique du coureur de la Sky montrent une violation des règles antidopage. Le 29 septembre, l'UCI lui avait signifié une anomalie potentielle de ses données sanguines sur le Tour de Grande Bretagne 2012, une course qu'il avait remportée. Le coureur avait alors eu trois semaines pour se justifier auprès de l’Union cycliste internationale.

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