C'est du Belge (et du bon) : lu sur DEUZIO

On parle souvent des gaufres, des pralines ou des BD. Mais il y a des spécialités belges qui demeurent méconnues et c'est injuste. Par exemple le dopage. Voilà un secteur pointu où nous possédons un "know-how" de réputation mondiale. Prenez par exemple, le directeur sportif qui a géré toutes les victoires d'Armstrong au Tour de France et que l'USADA a même surnommé "la tour de contrôle" de son dopage organisé ? Et bien il était Belge, dénommé Johan Bruyneel. Le médecin qui durant des années s'est occupé des transfusions sanguines du champion américain : un Belge également, dénommé Dag Van Eslande (en prime, il était contrôleur antidopage pour la Région flamande)! Le soigneur Festina qui trimballait les produits dopants de Virenque et s'est fait prendre à la frontière belgo-française en 1998 ? Belge bien sûr (Willy Voet)! Le big boss de Bjarne Rijs, vainqueur du Tour 1996 les veines gorgées de globules artificiels ? Belge aussi (Walter Godefroot) ! L'entraîneur qui emmenait l'allemand Jan Ullrich chez ce bon Dr Fuentes en Espagne ? Le directeur sportif de Floyd Landis, vainqueur déclassé du Tour pour excès de testostérone ? Belge évidemment (John Lelangue)! Quand on pense que le commentateur cycliste qui en toute foi s'est excusé d'avoir été "aveuglé par Lance Armstrong" pendant le règne de l'Américain était lui aussi Belge, c'est vraiment pas de chance! Alors que tant de compatriotes hyper-compétents auraient pu le tuyauter ou l'informer. Même le "Pot Belge", mixture qui ferait gagner Paris-Roubaix à un mort est Belge. C'est pas le Vélo de cristal qu'on devrait décerner chaque année en Belgique, mais la seringue d'or!