lundi 25 février 2013

La "disparition" mystérieuse d'un coureur érythréen pendant le Omloop


Lu sur 7sur7

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25/02/13 - 11h01
Il s'appelle Frekalsi Debesay Abrha. Ce coureur érythréen de la formation sud-africaine MTN Qhabeka, dont c'était la toute première participation à une classique belge, a défrayé la chronique samedi lors du Omloop. Que s'est-il passé exactement? Le jeune homme de 26 ans a disparu, dans la confusion générale, plusieurs heures pendant la course. Plus d'une heure après l'arrivée de la lanterne rouge, Alessandro Proni, il a refait surface, avec un sourire transi de froid. Et oui, la course d'ouverture de la saison 2013 s'est déroulée dans des températures glaciales...
Dans le chaos de son absence momentanée, les versions divergent quant à ce qui est vraiment arrivé au pauvre novice. Voici les différentes hypothèses.
1. Il a abandonné et a rejoint l'hôtel comme un grand.
2. Il a abandonné, n'avait plus personne en ligne de mire, s'est perdu et a retrouvé des coéquipiers au bus plusieurs heures plus tard.
3. Il a terminé la course, mais a franchi la ligne plusieurs heures après.

"Le froid, c'est mortel pour un coureur africain"
Bref, le flou subsiste quant à ce qui réellement passé. En tout cas, même la voiture-balais ne l'a pas récupéré, provoquant l'inquiétude grandissante de son équipe. "Nous avons attendu longtemps", raconte Paul, le chauffeur de bus, dans Het Laatste Nieuws. "Entre temps, il commençait déjà à faire noir. Mais quand je suis arrivé à l'hôtel avec les autres coureurs, il nous attendait sagement. Comme si de rien n'était", prolonge-t-il.

"L'abandon a lieu au kilomètre 115", selon un journaliste de VTM, qui a suivi l'équipe durant toute la journée et qui a attendu le malheureux Erythréen à l'arrivée. "Il a franchi la ligne alors qu'il faisait presque noir", explique Jens Zemke, le directeur sportif de l'équipe. Plus d'une heure après, paralysé par le froid. "Ce froid, c'est mortel pour un coureur africain. Et les pavés, ça n'existe par en Erythrée. C'était courageux de sa part de terminer la course", conclut-il.

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