jeudi 19 septembre 2013

Bakelants vaut-il 800 000 euros ? Article lu sur le site de l'Avenir


Durant la course, Bakelants a eu l’occasion de converser (de transfert ?) avec Gilbert.. Devant eux, un certain Van Avermaet.
Durant la course, Bakelants a eu l’occasion de converser (de transfert ?) avec Gilbert.. Devant eux, un certain Van Avermaet.
On en est là: Jan Bakelants n’a toujours pas de contrat pour 2014. Mais n’est-il pas trop gourmand?
PJan Bakelants a crevé l’écran en juillet en Corse, quand il s’est imposé à Ajaccio et qu’il a endossé le maillot jaune. Hier, sa première réaction était d’abord de se réjouir de cette victoire. Assez discret dans la première parte de la course (il avait fini 5e en 2012), Bakelants a sorti ses griffes dans la côte de Lustin, à 21 kilomètres de l’arrivée, en compagnie de Voeckler et de Franck (BMC).
«J’étais déjà super-confiant au départ de Chaudfontaine , disait Bakelants. Je me sentais très fort. J’aime bien la pluie et j’ai de plus roulé avec le nouveau vélo que j’ai utilisé au Tour de France avec lequel je me sens plus confiant. Tous les éléments étaient donc réunis. Je n’ai pas perdu trop d’énergie en restant dans le peloton. J’ai surtout évité de prendre une échappée matinale comme l’an dernier. Je savais que Lustin était un bon moment pour attaquer. Thomas Voeckler était avec moi: c’est un gars qui se donne et il savait, en sortant, que c’était sa seule chance de victoire. Dans le sprint final, j’ai pris un virage à la limite mais très bien négocié. J’ai eu le temps de saluer les supporters! Je suis très content d’avoir gagné en Wallonie où j’ai enlevé beaucoup de victoires chez les espoirs. Ce succès à la Citadelle de Namur est le vrai déclic.»
On est bien d’accord avec le vainqueur, qui, à 27 ans, a sans doute envie de monnayer désormais son talent. Mais, paradoxe, son succès d’étape sur le Tour de France et son maillot jaune n’ont pas donné lieu à de grosses propositions.
Le garçon ne sait donc pas de quoi sa saison 2014 sera faite. Chez Trek ou ailleurs?
Il se dit que son manager est allé frapper à la porte de Patrick Lefevere (Omega Pharma Quick Step), et qu’il n’a pas obtenu gain de cause. Logique si on suit une autre rumeur qui fait dire que le manager de Jan aurait exigé un salaire annuel de 800 000 euros. La barre est-elle placée aussi haut que pour pouvoir l’abaisser? « Je ne demande pas beaucoup mais au moins je mérite un salaire correct, je pense», a lancé Jan hier. Qui a annoncé aussi vouloir tout donner pour Gilbert au mondial de Florence: «Car je m’entends vraiment bien avec lui et c’est notre leader. »
Gilbert rassuré
De son côté, Philippe Gilbert, dixième hier, n’était pas mécontent de sa course. « Le final a été rapide, disait-il. Certaines équipes ont un peu hésité en me voyant à l’avant et cela a favorisé les attaquants, dont mon équipier Frank…
C’est la course. J’avais de bonnes sensations même si avec le froid et l’humidité on ne sait pas toujours évaluer son état de forme. C’était toutefois convaincant. Jan est un beau vainqueur. Je suis content pour lui et personnellement je ne suis pas déçu, j’ai fait mon maximum.»
D.M.

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