Lance Armstrong continue ses aveux et accuse l'ancien président de l'Union cycliste internationale (UCI) Hein Verbruggen de l'avoir aidé en 1999 à éviter un contrôle antidopage positif.
Ayant remporté en 1999 le premier de ses sept Tour de France, il est privé en 2012 de toutes ses victoires après avoir été convaincu de dopage tout au long de carrière. L'ancien coureur a reconnu les faits en janvier 2013.
Lors du Tour 1999, contrôlé positif à un corticostéroïde, Armstrong affirme que Verbruggen l'a aidé à passer au travers du contrôle, au moyen d'une prescription antidatée pour une pommade contre les problèmes à la selle contenant de la cortisone.
"Hein a dit: 'c'est un gros problème pour moi et peut signifier pour notre sport un an après Festina le KO pour notre sport, donc nous devons faire quelque chose.' C'est comme cela que nous avons décidé d'antidater la prescription."
Armstrong - mais est-il crédible maintenant ?- affirme au sujet des responsables de l'UCI. "Je hais ces personnes. Ils m'ont jeté sous le bus. J'en ai fini avec eux."
Il se dit t prêt à apporter les preuves qui plomberaient Hein Verbruggen devant une commission vérité et réconciliation.
Dans le cadre de cette discussion avec le Daily Mail Armstrong a été réuni pour la première fois avec son ancienne masseuse chez US Postal Emma O'Reilly, qui avait joué un rôle dans la chute d'Armstrong. Il l'avait à l'époque traité de simple menteuse. "Lorsque j'ai dit cela, j'avais beaucoup d'intérêts à défendre à l'époque. Mais je n'ai aucune excuse. C'est honteux", a reconnu Armstrong. "Il y a des personnes qui méritent de recevoir mes excuses et elle en fait certainement partie."
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