Après plus de dix ans de farouches dénégations, Lance Armstrong a répondu «oui» à l’animatrice américaine Oprah Winfrey qui lui demandait s’il s’était dopé durant ses sept victoires dans le Tour de France (1999-2005), dans sa première interview depuis qu’il a été déchu en octobre de l’essentiel de ses titres et radié à vie.
Il s’est dit «désolé» pour s’être dopé. «Tout est de ma faute», a-t-il confessé.
Le célèbre cycliste a indiqué qu’il lui aurait été impossible de remporter sept Tours de France consécutifs (1999-2005) sans se doper.
À une question de l’animatrice, il a reconnu avoir procédé à des transfusions sanguines, et avoir pris de la testostérone, de la cortisone et des hormones de croissances.
«Mon cocktail c’était l’EPO, les transfusions et la testostérone», a-t-il précisé.
«Au début de ma carrière il y avait de la cortisone et ensuite la génération de l’EPO a commencé (...) dans les années 90», a-t-il dit.
L’ancien cycliste américain a par ailleurs affirmé qu’il ne s’était pas dopé lors des Tours de France 2009 et 2010.
Il s’agit de la première interview d’Armstrong depuis qu’il a été privé de ses sept victoires sur le Tour de France (1999-2005) et radié à vie, en octobre.
Coïncidence, c’est le jour même de ces aveux télévisés que le Texan a perdu une autre ligne à son CV sportif: jeudi matin, le Comité international olympique lui a demandé de rendre sa médaille de bronze du contre-la-montre des Jeux de Sydney en 2000.
Autre coïncidence: c’est également ce jeudi que le Tour de France, l’épreuve qui l’a rendu célèbre, présentait le départ de son parcours 2014, à Leeds, en Angleterre. «Nul n’aurait imaginé des aveux publics», a reconnu au passage le directeur du Tour, Christian Prudhomme: Mais «pour nous, Lance Armstrong, c’est déjà du passé».
Armstrong, avant d’enregistrer cette émission, est d’ailleurs allé demander pardon aux salariés de Livestrong, la fondation de lutte contre le cancer qu’il a créée en 1997, après avoir vaincu la maladie, mais avec laquelle il a dû couper les ponts cet automne.
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