Frank Schleck, contrôlé positif à un diurétique (Xipamide) sur le Tour de France 2012 dit n’avoir «jamais triché». Pourtant,ce mercredi soir tombera la décision de l’Agence luxembourgeoise antidopage (ALAD) concernant une éventuelle sanction.
Attendu ce mercredi à 18h à la Maison des sports de Luxembourg, il devra répondre de la consommation d'un diurétique (Xipamide) sur le Tour de France 2012
Entendu à trois reprises par l’ALAD sous la supervision de l’Union cycliste internationale (UCI), il n'a cessé de dire : «Je n’ai jamais commis de faute».
L’ALAD aurait adressé une lettre aux avocats de Frank Schleck dans laquelle elle explique «avoir abandonné la thèse de la méthode interdite». Il espère donc une petite sanction qui pourrait aller de la simple réprimande à une suspension de six mois à deux ans.
Si les quantités de Xipamide (diurétique pouvant servir de produit masquant) décelées dans les urines du coureur sont «infinitésimales», elles n'en sont pas moins interdites.
Le coureur luxembourgeois avait fait l’objet d’un contrôle antidopage positif à l’issue de la 13e étape du dernier Tour de France le 14 juillet au Cap d’Agde. Il avait quitté l’épreuve au terme de la 15e étape alors qu’il occupait la 12e place du classement général.
Une autre affaire : celle du dopage sanguin Puerto : le docteur Eufemiano Fuentes a déclaré lors de son procès que ses clients étaient majoritairement des cyclistes, mais pas seulement... Tyler Hamilton témoignera.
Le docteur espagnol Eufemiano Fuentes, principal accusé dans le procès de l’affaire de dopage sanguin Puerto, a déclaré devant le tribunal que ses clients avaient pu être d’autres sportifs que des cyclistes, même si c’était majoritairement des cyclistes.
«Tyler Hamilton témoignera au cours du procès comme l’a demandé au cours des questions techniques (de lundi) une partie civile», a expliqué le porte-parole de l'AMA, qui n’a pas précisé de date. Il faut se souvenir qu' Hamilton a déjà témoigné contre son compatriote Lance Armstrong, déchu de ses sept victoires dans le Tour de France.
La juge a également décidé de donner «un délai de 3 jours» aux parties civiles (AMA, Conseil Supérieur des Sports et avocat de l’Etat) qui avaient demandé d’obtenir les poches de sang saisies en 2006 dans deux appartements madrilènes du docteur Eufemiano Fuentes, principal accusé dans l’affaire, pour préciser leur demande par écrit.
«La juge résoudra ensuite cette question au cours du procès ou dans une sentence séparée», a expliqué le porte-parole.
Par contre, l'ordinateur personnel du docteur Fuentes ne sera pas analysé par la juge, car cela constituerait une "atteinte à l’intimité».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire