L’avocat de l’UCI, Ian Mill a déclaré qu’il n’y avait « aucune intention de supprimer ou de dissimuler des documents ». Les relations entre l’UCI et la commission sont de plus en plus tendues d’autant que l’avocat met en doute la nécessité d’envoyer ces documents à la commission indépendante. Le président de cette commission, Philip Otton a répondu aux critiques en déclarant qu’il ne cherchait pas à « tuer cette enquête ».
Le but de la commission est de démontrer comment Armstrong a pu se doper pendant toutes ces années sans qu’il y ait détection de la tricherie. Rappelons que Lance Armstrong s’est vu retirer ses 7 victoires au tour de France pour cause de dopage après un rapport de l’USADA, l’agence américaine anti-dopage. Ce rapport dit que le système de dopage utilisé par Armstrong était le plus sophistiqué et le plus réussi que le sport ait jamais vue.
La commission avait notée la difficulté d’obtenir des témoins dans cette affaire sans garantir une amnistie pour ces témoins malheureusement le code de l’AMA (l’agence mondiale anti-dopage) ne prévoit pas une telle possibilité. Une audience est prévue le 31 janvier pour trouver une solution au sujet de cette amnistie. L’AMA a par ailleurs déclaré ne pas être opposé à une modification de leur code.
L’UCI signale qu’elle a dépensé une somme considérable pour la commission indépendante, celle-ci s’éloigne de son but initial, et un autre financement plus important n’était pas à l’ordre du jour. Il n’est donc pas dit que la commission sera mêlée à la suite de la procédure.