L'UCI cherche à établir une Commission "Vérité et réconciliation" avec l'AMA : communiqué de presse de ce 25 janvier

L’Union Cycliste Internationale (UCI) annonce aujourd’hui son intention de constituer, en association avec l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), une Commission « Vérité et Réconciliation » afin d’étudier le problème du dopage au sein du cyclisme professionnel. L’UCI a fait cette annonce lors de la première audience publique de la Commission Indépendante mise en place pour examiner les allégations prononcées à l’encontre de l’UCI et figurant dans la récente décision motivée de l’USADA concernant Lance Armstrong et l’équipe United States Postal Service (USPS). La Commission indépendante, constituée le 30 novembre 2012, est présidée par Sir Philip Otton, qui fut un juge éminent à la Cour d’Appel de Grande-Bretagne, et elle comprend la Baronne Tanni Grey-Thompson, membre de la Chambre des Lords du Royaume-Uni et Championne paralympique, ainsi que Malcolm Holmes, avocat australien.     L’UCI et l’AMA vont maintenant définir ensemble le cadre légal de la Commission « Vérité et réconciliation », y compris le programme d’amnistie. L’UCI présentera une première ébauche de ce cadre à l’AMA d’ici lundi prochain. L’objectif est d’annoncer le périmètre exact de la Commission vers la fin du mois de mars. Le programme d’amnistie devra être approuvé par le Conseil de Fondation de l’AMA.      L’UCI s’engage également à informer la Commission Indépendante des discussions avec l’AMA avant la deuxième audition publique fixée jeudi prochain.      Pat McQuaid, le Président de l’UCI, déclare : « Nous avons écouté attentivement les points de vue de l’AMA, de l’USADA et des différents stakeholders du cyclisme et nous avons décidé qu’un processus de vérité et réconciliation était le meilleur moyen d’examiner la culture passée du dopage au sein du sport cycliste, et de mettre les choses à plat afin que le cyclisme puisse aller de l’avant. En plus des contacts menés entre nos avocats afin d’établir une Commission ‘Vérité et Réconciliation’, j’ai parlé au Directeur Général de l’AMA en début de semaine et je vais m’entretenir avec son Président au cours du week-end. Je me réjouis de l’opportunité de travailler en partenariat avec l’AMA sur ce sujet. » « Comme je l’ai dit à plusieurs reprises, quand je suis devenu Président de l’UCI en 2005, la lutte contre la culture du dopage était – de même que la mondialisation de notre sport – ma principale priorité. Les mesures antidopage de l’UCI ont été et restent parmi les plus innovantes et les plus rigoureuses qui existent dans le monde du sport, et nous avons ainsi été la première fédération à introduire le passeport sanguin en 2008. J’espère que les enseignements tirés du processus 'Vérité et réconciliation' vont aider notamment à éduquer les jeunes coureurs et vont contribuer à faire complètement disparaître le dopage du cyclisme. » Service Communication UCI