«C’est impossible d’arriver dans les dix premiers du Giro sans utiliser le dopage», déclare Di Luca (37 ans) dans l’émission satirique «Le iene» (les hyènes) diffusée sur Italia 1, dont la presse italienne a publié mercredi des extraits.
«Selon moi 90%» des 200 coureurs du Giro se dopent, ajoute le vainqueur du Giro 2007.
«Le dopage ne change pas les valeurs sur la route, s’il n’existait pour personne, les résultats seraient les mêmes», commente Di Luca, qui se prononce pour une «libéralisation (du dopage)». «Peut-être serait-ce la meilleure solution», dit-il.
Le cycliste des Abruzzes parle également des «combines». «Elles existent, bien sûr. Sur un final à cinq coureurs, s’il y en a un qui se sent plus fort, il peut dire à un autre coureur qui n’est pas de son équipe: +Je te donne tant et tu m’emmènes le sprint, je te donne tant et tu vas me chercher celui qui s’échappe+. Je l’ai fait, et on m’a payé.+»
Contrôlé positif à l’EPO en avril, Di Luca a été suspendu à vie par le Tribunal national antidopage du Comité olympique italien (Coni) le 5 décembre dernier.
Le coureur italien avait déjà été sanctionné deux fois: en 2007, l’année de sa victoire dans le Giro, pour son implication dans l’enquête Oil for drugs, et pour un contrôle positif à l’EPO en 2009, qui lui avait valu une suspension d’un an.
«Selon moi 90%» des 200 coureurs du Giro se dopent, ajoute le vainqueur du Giro 2007.
«Le dopage ne change pas les valeurs sur la route, s’il n’existait pour personne, les résultats seraient les mêmes», commente Di Luca, qui se prononce pour une «libéralisation (du dopage)». «Peut-être serait-ce la meilleure solution», dit-il.
Le cycliste des Abruzzes parle également des «combines». «Elles existent, bien sûr. Sur un final à cinq coureurs, s’il y en a un qui se sent plus fort, il peut dire à un autre coureur qui n’est pas de son équipe: +Je te donne tant et tu m’emmènes le sprint, je te donne tant et tu vas me chercher celui qui s’échappe+. Je l’ai fait, et on m’a payé.+»
Contrôlé positif à l’EPO en avril, Di Luca a été suspendu à vie par le Tribunal national antidopage du Comité olympique italien (Coni) le 5 décembre dernier.
Le coureur italien avait déjà été sanctionné deux fois: en 2007, l’année de sa victoire dans le Giro, pour son implication dans l’enquête Oil for drugs, et pour un contrôle positif à l’EPO en 2009, qui lui avait valu une suspension d’un an.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire