Seulement cinq étapes favorables à une arrivée massive dans cette 69e édition entamée par un contre-la-montre par équipes et achevée par un autre «chrono », individuel, dans les rues de Saint-Jacques de Compostelle !
Les coureurs prendront le départ de cette 69ème édition de Jerez de la Frontera - connue pour son circuit de F1 - et débuteront par un contre-la-montre par équipes de 12,6 kilomètres. Ensuite, le peloton visitera l’Andalousie, la Sierra Nevada, la Mancha, l’Aragon, les Pyrénées, les monts de Cantabrie et des Asturies puis la Galice pour s’achever à Saint Jacques de Compostelle par un chrono individuel de 10 kilomètres. Ce sera la première fois depuis 1993 que la Vuelta n’arrivera pas à Madrid. -
Contador : « Assez équilibré » : "C’est un beau parcours, intéressant, avec sept arrivées un peu plus dures, certaines avec des raidillons, qui sont assez excitantes, a commenté l’Espagnol Alberto Contador, double vainqueur de l’épreuve (2008 et 2012), dans une vidéo diffusée lors de la cérémonie de présentation à Cadix. Ca me plaît, je trouve que c’est assez équilibré ».
. 6e étape, Benalmadena — Cumbres Verdes/La Zubia, 157 km:première grande arrivée en altitude, les Cumbres Verdes (1.220 m) interviendront au bout de seulement six jours d’une course probablement très nerveuse sur les routes andalouses. L’ascension finale n’est pas longue, mais certains passages à 13%, conjugués à la chaleur du sud de l’Espagne, peuvent faire des dégâts.
Journée de repos 1: Lundi 1 septembre
. 10e étape, Monasterio de Veruela — Borja, 34,5 km (contre-la-montre individuel): ce premier contre-la-montre est assez court et présente une côte de 3e catégorie, ce qui devrait ne pas trop pénaliser les purs grimpeurs. Mais le profil est assez similaire au «chrono » de Tarazona l’an dernier, remporté par le rouleur suisse Fabian Cancellara.
. 14e étape (Santander — La Camperona, 199 km), 15e étape (Oviedo — Lacs de Covadonga, 149 km) et 16e étape (San Martin del Rey Aurelio — La Farrapona, 158 km): en trois jours, trois arrivées au sommet! Ce triptyque montagnard dans le nord de la péninsule débutera par une ascension inédite jusqu’à La Camperona (1.595 m), puis passera le lendemain par la toujours spectaculaire montée vers les Lacs de Covadonga (1.120 m), où le Français Laurent Jalabert s’est imposé deux fois (1994, 1996). Enfin, «l’ » étape-reine » de cette Vuelta comptera cinq difficultés de 1re catégorie, dont une ultime rampe jusqu’à La Farrapona (1.715 m).
. 20e étape, Santo Estevo de Ribas de Sil — Col d’Ancares, 163 km (montagne): le redoutable col d’Ancares, en Galice, devrait être le «juge de paix » de ces trois semaines de course. Ses routes étroites et pentues n’ont «rien à envier à l’Angliru » selon Pedro Delgado, deux fois vainqueur de la Vuelta (1985, 1989) et du Tour de France 1988. A la veille de l’arrivée à Compostelle, seuls les coureurs les plus frais y résisteront.
. 21e et dernière étape, Saint-Jacques de Compostelle — Saint-Jacques de Compostelle, 10 km (contre-la-montre individuel):pour conclure, les organisateurs ont choisi d’évacuer la traditionnelle parade du dernier jour de course dans les rues de Madrid, pour la remplacer par un court «chrono » où toute chute ou incident mécanique pourrait bouleverser la hiérarchie. Dans une dernière semaine sans «journée de transition », les coureurs devront aller jusqu’au bout de leurs forces.
Le Tour d’Espagne s’achèvera, non à Madrid, mais comme en 1993, à Saint-Jacques de Compostelle. Surtout, dix ans après le dernier «chrono » final (2004), il se concluera par un exercice solitaire de 10 km dans les rues de la cité galicienne.
«Il y a deux contre-la-montre individuels, et même si c’est vrai que le dernier est très court et qu’il n’y aura pas de grandes différences, c’est toujours intéressant », a estimé Contador, leader de l’équipe Saxo.
Avec huit arrivées au sommet contre 11 en 2013, le parcours est sans doute moins difficile que l’an passé, mais il faut souligner le caractère très «nerveux » de ce tracé.
«C’est une Vuelta un peu moins dure que l’an dernier mais il faut faire attention, parce que ce sont les coureurs qui rendent la course dure », a prévenu Alejandro Valverde (Movistar), vainqueur en 2009 et troisième en 2013.
En particulier, la première semaine devrait être très «piégeuse », avec le contre-la-montre par équipes puis une journée ventée entre Algeciras et San Fernando (2e étape), qui pourraient déjà écarter quelques concurrents au podium.
Plusieurs temps forts, pour cette Vuelta 2014 :
1re étape, Jerez — Jerez, 12 km (contre-la-montre par équipes):ce «chrono » par équipes autour de Jerez de la Frontera, exercice toujours délicat, peut pénaliser d’entrée des candidats au podium final en les contraignant à une course à handicap. Pour les principaux leaders, disposer d’équipiers rouleurs permettrait de prendre un ascendant d’entrée sur la concurrence, mais ce type de coureurs puissants sera ensuite à la peine dans une Vuelta assez accidentée. Il faudra doser savamment les effectifs.«Il y a deux contre-la-montre individuels, et même si c’est vrai que le dernier est très court et qu’il n’y aura pas de grandes différences, c’est toujours intéressant », a estimé Contador, leader de l’équipe Saxo.
Avec huit arrivées au sommet contre 11 en 2013, le parcours est sans doute moins difficile que l’an passé, mais il faut souligner le caractère très «nerveux » de ce tracé.
«C’est une Vuelta un peu moins dure que l’an dernier mais il faut faire attention, parce que ce sont les coureurs qui rendent la course dure », a prévenu Alejandro Valverde (Movistar), vainqueur en 2009 et troisième en 2013.
En particulier, la première semaine devrait être très «piégeuse », avec le contre-la-montre par équipes puis une journée ventée entre Algeciras et San Fernando (2e étape), qui pourraient déjà écarter quelques concurrents au podium.
Plusieurs temps forts, pour cette Vuelta 2014 :
Etape 2 : Dimanche 24 août : Algeciras –
San Fernando (174,4 km)
Etape 3: Lundi 25 août: Cádiz – Arcos de
la Frontera (188 km)
Etape 4: Mardi 26 août: Mairena del
Alcor – Córdoba (172,6 km)
Etape 5: Mercredi 27 août: Priego de
Córdoba – Ronda (182,3 km)
Etape 6: Jeudi 28 août: Benalmádena – La Zubia (157,7 km)
Etape 7: Vendredi 29 août: Alhendín – Alcaudete (165,4 km)
Etape 8: Samedi 30 août: Baeza – Albacete (207,4 km)
. 9e étape, Carboneras de Guadazaon — Aramon Valdelinares, 181 km: une ascension classique de la Vuelta jusqu’à la station de ski de Valdelinares, qui fera suite à deux autres cols. L’occasion de frapper un grand coup à la veille de la première journée de repos.
Journée de repos 1: Lundi 1 septembre
. 10e étape, Monasterio de Veruela — Borja, 34,5 km (contre-la-montre individuel): ce premier contre-la-montre est assez court et présente une côte de 3e catégorie, ce qui devrait ne pas trop pénaliser les purs grimpeurs. Mais le profil est assez similaire au «chrono » de Tarazona l’an dernier, remporté par le rouleur suisse Fabian Cancellara.
Etape 11: Mercredi 3 septembre: Pamplona – Santuario de San Miguel de Aralar (151 km)
Etape 12: Jeudi 4 septembre: Logroño – Logroño (168 km)
Etape 13: Vendredi 5 septembre: Belorado – Obregón. Parque de Cabárceno (182 km)
Journée de repos 2 : Mardi 9 septembre
Etape 17 : Mercredi 10 septembre: Ortigueira – Coruña (174 km)
Etape 18: Jeudi 11 septembre: A Estrada – Lunt Castrove. Meis (173,5 km)
Etape 19: Vendredi 12 septembre: Salvaterra do Miño – Cangas do Morrazo (176,5 km)
. 20e étape, Santo Estevo de Ribas de Sil — Col d’Ancares, 163 km (montagne): le redoutable col d’Ancares, en Galice, devrait être le «juge de paix » de ces trois semaines de course. Ses routes étroites et pentues n’ont «rien à envier à l’Angliru » selon Pedro Delgado, deux fois vainqueur de la Vuelta (1985, 1989) et du Tour de France 1988. A la veille de l’arrivée à Compostelle, seuls les coureurs les plus frais y résisteront.
. 21e et dernière étape, Saint-Jacques de Compostelle — Saint-Jacques de Compostelle, 10 km (contre-la-montre individuel):pour conclure, les organisateurs ont choisi d’évacuer la traditionnelle parade du dernier jour de course dans les rues de Madrid, pour la remplacer par un court «chrono » où toute chute ou incident mécanique pourrait bouleverser la hiérarchie. Dans une dernière semaine sans «journée de transition », les coureurs devront aller jusqu’au bout de leurs forces.
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